Rassemblement à Paris pour Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran.
RFI le 15/05/2023

Quelques jours après la libération de deux Français par l’Iran, un rassemblement à Paris était organisé ce dimanche 14 mai en soutien à Cécile Kohler et Jacques Paris, un couple d’enseignants français arrêtés en Iran en 2022, lors d’un séjour touristique et détenus depuis. Un rassemblement anniversaire puisque leur arrestation a eu lieu il y a un an, à quelques jours près.

Quelques jours après la libération de deux Français par l’Iran, un rassemblement à Paris était organisé ce dimanche 14 mai en soutien à Cécile Kohler et Jacques Paris, un couple d’enseignants français arrêtés en Iran en 2022. AFP – THOMAS SAMSON

Ils étaient près de 200 à s’être rassemblés sur le Champ de mars, non loin de la tour Eiffel : membres de la famille, collègues et amis de Cécile Kohler, 38 ans, et de son conjoint Jacques Paris, 70 ans, détenus en Iran depuis mai 2022. Parmi eux, Marie-Brigitte Huet, qui a enseigné au côté de Jacques Paris.

« C’est un triste anniversaire, mais c’est un anniversaire quand même, donc on voulait marquer le coup, éviter qu’on les oublie, confie-t-elle. On n’a pas de prétentions, ce n’est pas nous qui allons faire libérer nos amis. Sauf que c’est important qu’ils sachent qu’on est là. »

« Des otages d’État »

Sur une large banderole, une photo de Jacques Paris et de Cécile Kohler, et des mots qui dénoncent une détention arbitraire. « Ils sont partis en Iran l’année dernière pendant les vacances scolaires de Pâques, ils devaient y rester dix jours, ils ont été arrêtés à la fin de leur séjour, et ensuite, pendant cinq mois, ça a été le black-out total, jusqu’à la vidéo des faux aveux, dans laquelle ils s’accusent d’être des agents des services de renseignement français. On a tout de suite compris que c’était de faux aveux, qu’on lui avait forcé à faire. Ce sont des otages d’État », affirme Noémie Kohler, la sœur de la jeune femme.

Outre Cécile Kohler et Jacques Paris, deux autres Français sont toujours détenus en Iran. La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, libérée de prison, reste bloquée dans le pays.

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